Je suis sur la place à l'ombre, devant chez moi. Des boîtes à roulettes, tiens ils descendent, ils ont l'air sympathiques, et elle sent bon, elle est pas mal, mais un peu agressive, et il n'y en a que pour son humaine, pas question d'approcher, une teigne. Ils parlent, "rando", j'ai compris "rando", ils partent, par où, par là, oui, allez, j'y vais. Vraiment par là, je passe devant, ça monte. Je le savais, première côte, ils s'arrêtent, ils boivent. Tout le monde est là, ils repartent, par là, je passe devant. Dans ce coin il y a des copains et des copines, des qui hurlent pour qu'on ne rentre pas chez eux, d'autres qui râlent pour venir avec nous mais qui sont enfermés. Il fait chaud, la terre est sèche, enfin une flaque d'eau. Un village, des fleurs mais pas d'eau, une route, enfin un chemin. Ils s'arrêtent à l'ombre, le coin est bien, de l'herbe mais pas d'eau, si, une humaine m'approche la boîte de la "teigne" pleine d'eau fraîche. A propos j'ai fini par comprendre la "teigne" ils l'appellent "Finette". Il y a de bonnes odeurs, des gâteaux, des fruits secs, du chocolat (pas pour moi) et de l'eau (pour moi). Ils repartent, un autre village, toujours devant, la route. Elle est chouette l'humaine de l'eau, mais elle m'oblige à marcher au bord ou dans l'herbe alors que j'aime trottiner au milieu pour faire ralentir les boîtes à roulettes qui puent. Je suis de retour au village, ils m'ont épuisé avec leur "rando", bigre, la maison est fermée, bon je vais dans la fontaine, enfin de l'eau, un bon bain, la vie est belle...
Pour le "chien"
